Grupo de Estudios de Historia Actual (HUM-315). Universidad de Cádiz

Mes: julio 2019

Colloque international Patrimoine et identités dans les sociétés européennes: stéréotypes, émotions et expériences.

Colloque international
Patrimoine et identités dans les sociétés européennes: stéréotypes, émotions et expériences
3-4 Octobre 2019
Université de Nantes
 

Descriptif :
Ce colloque propose d’interroger, grâce à une approche transdisciplinaire et transnationale, les processus de patrimonialisation, la place et le rôle du patrimoine dans des sociétés multi-niveaux dans lesquelles interagissent des identités étatiques et non étatiques. Le patrimoine culturel a traditionnellement fonctionné, dans les sociétés européennes, comme un mécanisme d’identification collective, même si cela n’a pas toujours entraîné un consensus unanime. Nous allons aborder la question du lien entre patrimoine et identités dans les sociétés européennes depuis la perspective des stéréotypes, des émotions et des expériences. Outre le rôle clé que les stéréotypes sont amenés à jouer dans la construction de « l’autre », en tant que complément nécessaire du « nous » fondant les identités nationales, les stéréotypes sont aussi au coeur de la construction de « l’auto-image » qui sert de support à toute identité collective, qu’elle soit nationale ou d’une autre nature. Ainsi, pour comprendre comment la construction de ce qui fait patrimoine s’articule avec les processus de construction identitaire, il convient de s’interroger sur l’influence des stéréotypes dans les processus de patrimonialisation au niveau local et global mais aussi dans le processus de réception de celui-ci. Les émotions constituent, elles aussi, une variable essentielle dans l’analyse des identités nationales et des processus de construction identitaires qui y sont associées. Le vivre-ensemble dans la société s’alimente d’émotions partagées, que ce soit à travers un destin commun originel ou à travers une communauté d’appartenance construite. Le fondement même de l’identité, le sentiment d’appartenance, met à l’oeuvre le ressenti de l’individu par rapport au groupe auquel il se sent rattaché. Les spécificités de la construction identitaire de groupe reposent en partie sur les affects que ressentent les personnes formant le groupe. Si l’on considère que le patrimoine peut être un élément fédérateur, ou au contraire un élément de division, il est déterminant de comprendre comment les émotions peuvent représenter une variable essentielle dans la construction de ce qui fait patrimoine à l’échelle locale et globale. Pour que le patrimoine puisse être un élément de construction identitaire il est nécessaire de créer une interaction entre les personnes et leur environnement afin que celles-ci puissent adhérer au récit patrimonial qui leur est offert. Cette « fiction » patrimoniale ne peut exister que dans le dialogue entre le dedans et le dehors mais aussi dans la relation à autrui, l’expérience partagée. Afin de mieux comprendre l’articulation entre les processus de patrimonialisation et de construction des identités nationales, il convient d’étudier les mécanismes d’élaboration de cette expérience partagée, de cette « fiction » vécue et interprétée.
 

Table ronde 1 : Stéréotypes, patrimoine et identités
– Géraldine Galeote, rapporteure et modératrice (Université de Nantes)
– Alexandre Kostka (Université de Strasbourg)
– Jesús Alonso Carballés (Université de Bordeaux)
– Marta Garcia Carrion (Universitat de València)
– Eduardo Ruiz Vieytez (Universidad de Deusto)
Questions :
Le Conseil de l’Europe a élaboré une stratégie pour le patrimoine culturel en Europe au XXIe siècle, basée sur la Déclaration de Namur de 2015 et la Recommandation CM/rec(2017) 1 adoptée le 22 février 2017. La composante sociale de cette Recommandation a trait aux relations du patrimoine avec les sociétés, la citoyenneté, la transmission et le partage des valeurs démocratiques par des méthodes de gouvernance participative et la bonne gouvernance au moyen d’une gestion participative. Elle recommande, en particulier, de s’appuyer sur le patrimoine pour affirmer et transmettre les valeurs fondamentales de l’Europe et de la société européenne. Elle indique ainsi que : « Dans toute sa richesse et sa diversité, le patrimoine culturel peut contribuer, au-delà des particularités nationales, régionales ou locales, à forger et à développer chez les citoyens européens un sentiment d’appartenance et d’histoire communes, en rapport avec les valeurs européennes essentielles que sont l’humanisme et la démocratie ». Le patrimoine, qui est la représentation d’une identité singulière, pourrait-il être finalement le résultat de la circulation de stéréotypes culturels créés par la volonté politique, que le processus de stéréotypisation soit initié à l’extérieur de la société dont fait partie le patrimoine étudié ou à l’intérieur même de cette société ? Et si tel est le cas, quelles seraient les pistes pour déconstruire cela afin que le patrimoine soit une représentation réelle et non stéréotypée des identités ?
Le stéréotype pourrait-il être une grille de lecture de la diversité patrimoniale qui fasse sens pour créer un sentiment d’appartenance et d’histoire commune dans les sociétés européennes ou bien, au contraire, met-il en exergue les différences en soulignant les traits distinctifs ? Finalement, quel peut être le rôle du stéréotype dans la dialectique entre patrimoine et diversité.
 
Table ronde 2 : Emotions patrimoniales
– Maitane Ostolaza, rapporteure et modératrice (Université de Nantes)
– Fabienne Colombel (Université de Nantes)
– Charlotte Barcat (Université de Nantes)
– Frédéric Gracia (Université de Nantes)
Questions :
Le patrimoine s’est révélé être historiquement un élément efficient de nationalisation. Sa naissance est associée à l’émergence des nations modernes et à la formation des imaginaires collectifs en lien avec de nouvelles identités transcendantes. En ce sens, nous pouvons affirmer que le patrimoine (quelle que soit sa nature, qu’il s’agisse d’un monument, d’un paysage, d’un rite, d’un corpus documentaire), joue un rôle clé en tant que symbole sensible d’une communauté d’appartenance ; un symbole qui agit en outre à un double niveau. D’une part, le patrimoine renvoie à l’identité collective qu’il incarne et qu’il contribue à consolider. D’autre part, il facilite la subjectivation de cette identité collective par l’appropriation de l’objet patrimonialisé par l’individu. Tel que l’a mis en exergue l’anthropologue Daniel Fabre, c’est dans cette double dimension du patrimoine, individuelle et collective, que sont produites, vécues et exprimées les émotions. A partir de ces considérations, il conviendra d’évaluer la pertinence d’incorporer les émotions comme perspective d’analyse appliquée aux processus de patrimonialisation et, en particulier, aux modes de réception et d’appropriation du
patrimoine comme élément d’identification collective. L’analyse du patrimoine depuis la perspective des émotions pourrait-elle permettre de comprendre les liens entre patrimoine et identités territoriales (indépendamment de l’échelle d’application et des cadres culturels de référence) ?
Finalement, comment pourrait-on étudier les émotions en lien avec le patrimoine ? Quelles sources pourraient permettre d’analyser cette question ? Comment pourrions-nous interroger ces sources ?
Table ronde 3 : Expériences patrimoniales partagées
– Ferran Archilés i Cardona, rapporteur et modérateur (Universitat de València)
– Jorge Villaverde (Université de Sorbonne-Nouvelle)
– Lionel Prigent (Institut de géoarchitecture, Université de Bretagne)
– Caroline de Saint-Pierre (Ecole Nationale Supérieure d’architecture de Paris Malaquais- IRIS EHESS)
– Christiane Weber (Leopold-Franzens-Universität Innsbruck)
Questions :
Les spécialistes du patrimoine ont mis en évidence les implications identitaires du patrimoine en soulignant qu’il se produit souvent dans les processus de patrimonialisation un passage d’un patrimoine-ressource à un patrimoine identitaire. Dominique Poulot, de son côté, indique que « les diverses définitions du patrimoine, à travers des témoignages convergents ou contradictoires, et les effets d’attente ou de savoir qu’il peut provoquer ou mobiliser chez les regardées, nourrissent des identités et entretiennent des sociabilités, à différentes échelles –locales, nationales, globalisées – ou parfois sans guère d’assignations territoriales. Le patrimoine s’élabore à chaque instant dans la somme de ses objets, la configuration de ses attachements, et la définition de ses horizons ».
Comment pourrait-on alors envisager le lien entre patrimoine et identités à partir des expériences ou pratiques que vous étudiez ?
Si le patrimoine peut produire, alimenter, consolider des identités collectives quels pourraient être les apports d’un travail à partir d’échelles différentes (locale, nationale, transnationale) ?

 

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Congreso internacional: Historia de la Organización Internacional del Trabajo (OIT): 100 años (1919-2019)

Congreso internacional: Historia de la Organización Internacional del Trabajo (OIT): 100 años (1919-2019)

Salamanca, 21-22 de noviembre de 2019
1ª Circular
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El procedimiento para la inscripción y pago de matrícula se realizarán al través de la Página Web de los Cursos de Formación Permanente (Actividad Formativa Especializada) de la Universidad de Salamanca.
La organización del congreso contempla dos únicos tipos de matrícula: una para los estudiantes (y personas en desempleo, acreditado) de 48€ y otra para el resto de participantes de 54€.

El plazo de inscripción terminará el 15 de noviembre de 2019 (excepcionalmente el día 20 de noviembre).

Las propuestas de comunicación y todo el correo puede remitirse, hasta el 15 de junio de 2019 -excepcionalmente hasta el 15 de julio-, al siguiente correo electrónico:  oitcentenario@usal.es

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Congreso internacional Perfiles del centro político (1976-1986) Madrid, 18 y 19 de noviembre de 2019

Congreso internacional 
Perfiles del centro político (1976-1986) 
Madrid, 18 y 19 de noviembre de 2019

Presentación

El centro político desempeñó un papel clave en la Transición a la democracia en España. Diversos grupos terminaron confluyendo bajo el liderazgo de Adolfo Suárez para conformar un partido que ofreciera a los españoles un instrumento político que permitiera el tránsito de la dictadura a la democracia alejando el fantasma de las dos Españas. Terminada su misión UCD desapareció, pero no la idea del centrismo que continuó encarnada en sus herederos (CDS, PDP, UL, PAD…) y que incluso tiñó al PSOE de Felipe González, cada vez mas alejado de maximalismos ideológicos.

El objetivo de este Congreso es contribuir a la renovación de la historia del centrismo político en España, añadiendo nuevos datos e interpretaciones a lo ya conocido. Pretendemos ofrecer un retrato a la vez individual y colectivo de algunos de los hombres que encarnaron el centro en esos años y, por otro lado, de sus proyectos y realizaciones, para así contribuir a mejorar nuestros conocimientos sobre la naturaleza de la Transición a la democracia y sus logros. Del análisis de los objetivos cumplidos —y frustrados— en aquel momento histórico de intenso cambio, cabrá extraer unas conclusiones de indudable interés para comprender mejor los retos a los que hoy hace frente la sociedad y el sistema político en España.

Entre las preguntas que cabe hacerse enumeramos solo algunas: ¿podríamos renovar la historia del centrismo en la transición? ¿sería posible hacerla más precisa y dar una información más detallada de qué fue ese conglomerado o amalgama de tendencias que aglutinó a buena parte de los protagonistas políticos del cambio de aquellos años? ¿cabría responder de manera nueva y mejor fundamentada a las preguntas que hoy se formulan sobre qué fue la Transición y qué tipo de pacto se buscó o consiguió con ella? ¿cabría conocer mejor a los protagonistas de aquellos cambios y por tanto los cambios mismos? ¿podríamos saber cómo se relacionaban entre sí, qué esperaban cambiar y qué no? ¿seríamos capaces de describir de forma más precisa sus proyectos y realizaciones analizándolas como un proceso, no solo por lo que consiguieron sino también por lo que no consiguieron voluntaria o involuntariamente? Esas son las cuestiones de fondo que motivan este Congreso, que podrían estructurarse en torno a estos grandes temas:

            – Los líderes

– Los partidos

            – Los proyectos y las realizaciones:

                            -El estado autonómico

                            -La política exterior

                            -La política económica

                            -Los cambios sociales

                            -Las transformaciones culturales

                            -La integración europea

                            -El desafío terrorista

Organización y calendario

1. Propuestas de mesas

Los interesados en plantear una mesa a la que se puedan presentar trabajos durante el congreso podrán hacerlo hasta el día 28 de junio de 2019 a las 20:00 hora española, enviándolas a la dirección pcentrop19@gmail.com

Las propuestas deben señalar:

Nombre del coordinador de la mesa:

Lema (máximo 15 palabras):

Descripción de contenidos para posibles participantes (máximo 200 palabras):

Filiación académica o breve cv del coordinador.

Antes del 10 de julio el comité organizador hará públicas las mesas aprobadas y los coordinadores de cada una.

2. Propuestas de comunicaciones:

Deberán ser remitidas al coordinador de cada mesa antes del 30 de septiembre a las 20:00 hora española, enviándolas a la dirección pcentrop19@gmail.com.

Las propuestas deben señalar:

Título (máximo 15 palabras):

Resumen de la comunicación que se presentará (máximo 500 palabras):

Filiación académica o breve cv del autor.

Inscripciones

Se habilitará una pasarela de pago on line para la inscripción en el congreso. La cuota de inscripción será de 95 €. Tendrán derecho a cuota reducida de 50 € los socios de la Asociación de Historiadores del Presente y de la Asociación de Historia Actual.

Publicación

Está prevista la publicación de los trabajos presentados que el comité científico seleccione para ello, después de que pasen la revisión por pares para incluirlos en un monográfico de una revista académica o en una monografía centrada en el lema del congreso.

El congreso ha sido organizado por los proyectos de investigación coordinados «Perfiles del centro político (1976-1986): los protagonistas» y «Perfiles del centro político (1976-1986): proyectos de reforma», de los que son IP Pablo Pérez López (Universidad de Navarra) y José-Vidal Pelaz López (Universidad de Valladolid).